“Au Château Fonroque, en 2021, nous indique Alain Moueix, nous avons vinifié pour la première fois dans notre nouveau cuvier. Beaucoup de petites cuves pour tirer le meilleur parti possible de chaque lot, le marc est ainsi moins compressé et l’on peut extraire de manière plus douce. Nous sommes en Biodynamie depuis 2002, donc nous avons du recul et avons étudié depuis tous les paramètres pour faire un cuvier apaisant, qui réserve un superbe accueil aux raisins.
Notre mode d’élevage s’effectue dans des œufs en béton pour 20%, en amphores de terre cuite pour 15 %, mais aussi 15 à 20% en foudres et le reste en barriques.
L’idée est de mettre en avant le fruit tout en laissant vivre le vin.
Si le contenant est trop gros, la pression du vin est trop importante et le vin a du mal à évoluer, c’est pour cela, que c’est idéal ces petits contenants avec des zones plus étroites et d’autres plus larges. Ces formes ovoïdes, rondes, de petit volume font que le vin ne se “tasse” pas mais, continue d’absorber l’oxygène. En diversifiant nos contenants, cela permet de diminuer l’impact du bois.
J’assemble mes vins très tôt, je considère que c’est mieux pour l’élevage, je le mets ensuite dans divers contenants, au besoin je modifie les pourcentages afin de préserver l’équilibre. Ainsi le vin assemblé est plus stable, je trouve. Je veux faire des vins purs et droits et surtout pas déviants… Je veux leur permettre de s’exprimer au mieux.”
Une propriété menée par Jean-Pierre Leymarie, ancien maraîcher, qui s’est passionné pour son cru, le développant petit à petit, et maintenant menée par sa fille Carole Peyrout. Le domaine compte 18,35 ha : presque 16 ha en rouge et 2,5 en blanc. Les vignes ont une moyenne d'âge de 20 à 25 ans. Les vendanges en blanc sont manuelles et effectuées par tries successives selon un critère phytosanitaire très rigoureux. Elles sont en grande partie mécaniques en rouge depuis 1997 (les plus jeunesvignes sont vendangées à la main), à maturité optimale et selon, là aussi, un critère phytosanitaire extrêmement rigoureux.
Voilà un superbe Pessac-Léognancuvée Prestige rouge 2018 (sélection de vieilles vignes, faiblesrendements, vendanges manuelles à maturité optimale), il a une belle robe foncée, de bonne base tannique, riche et persistant en bouche, il est gras, aux notes de prune et de sous-bois, d’excellente évolution. Le Pessac-Léognan rouge 2018, a une couleur grenat aux reflets violine, il est tout en bouche, avec beaucoup de structure, bien équilibré, au nez de cerise et d’humus, de charpente très élégante. Le 2016, est structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte...), tout en finale.
Beau Pessac-Léognancuvée Alexandre blanc 2019, d’une fraîcheur persistante, un vin classique qui développe un nez puissant d’agrumes mûrs, de bouche intense où l’on retrouve l’acacia et les agrumes.
Au sommet de son appellation. Une exploitation familiale depuis plusieurs générations de 20 ha. Travail traditionnel (labour, enherbement), techniques modernes viticoles (pressoir pneumatique, thermorégulation, table de tri, vibreur...), des cépages variés (72% Merlot, 15% Cabernet-Sauvignon, 10% Cabernetfranc et 3% Malbec).
Le vignoble est cultivé de façon traditionnelle avec labourage du sol, chaussage et déchaussage en hiver et printemps, enherbement maîtrisé. L’effeuillage est mécanique ou manuel, suivant les parcelles. La gestion parcellaire permet de donner des vins de qualité et de tradition. Les raisins sont récoltés à maturité maximale; les vendanges sont mécaniques, à la main sur certaines parcelles, avec un tri soigneux des raisins.
“La gelée ne nous a pas épargnés, comme beaucoup de viticulteurs, elle nous a fait perdre 40% de la récolte, précise Patrick Merle. Toutefois la qualité est correcte, les vins sont un peu moins structurés mais fruités.
Nous avons une nouvelle cuvée 2020, 100% Malbec, élevée en amphores.
Nous proposons à la vente les 2017, 2018, 2019 et 2020 ainsi que la Cuvée
Prestige en 2020, uniquement. Pour nous, seule compte la continuité dans l'amélioration des vins.”
Toujours ce remarquable Lalande-de-Pomerol Prestige 2019 , il est charnu, c’est un vin riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins équilibrés, complet, élégant, aux notes de truffe et de fraise macérée, d’une grande harmonie. Remarquable 2018, avec une robepourpre, fort bien élevé, aux senteurs de sous-bois, d’épices et de myrtille, c’est un vin aux tanins puissants mais très mûrs, complet.
Le Lalande-de-Pomerol Tradition 2018, charnu, de robe intense, a des notes de fruits noirs mûrs et de cannelle, complexe. Il y a également une nouvelle cuvée 100% Malbec, où ce cépage apporte cette couleur profonde, avec des nuances de violette et de réglisse, riche en matière, bien classique, structuré, avec ces notes très caractéristiques au palais de prune et de fumé, un vin riche, tout en bouche.
Roquefort vient de Roca Forte, nom médiéval qui illustre cet éperon rocheux sur lequel se situe ce domaine, certifié HVE. Depuis 40 ans, avec Jean et Christiane Bellanger, la famille contribue à la renaissance de ce patrimoine.
Depuis 1995, leur fils Frédéric, rejoint par son épouse Anne, poursuit le développement du domaine qui s’étend aujourd’hui sur 240 ha.
Voilà vraiment un excellent Bordeaux Supérieur Roca Forte 2018, 100% Merlot, élevé 12 mois dans une sélection de fûts, dont un tiers sont neufs issus des forêts du Tronçais, ceci expliquant cette matière dense, de belle robepourpre, riche et structuré, au nez persistant où dominent des notes de cassis, de truffe et de griotte, qu’il faut laisser évoluer pour en profiter pleinement.
Le Bordeaux Supérieur Roquefortissime 2018, pur Merlot encore, est très représentatif de son cépage avec ces senteurs de cerise noire et d’épices douces, une bouche soyeuse accompagnant des tanins denses, une très belle réussite, que l’on vous conseille avec un agneau en osso bucco ou un bœuf sauce béarnaise.
L’Entre-Deux-Mers Roquefortissime 2019, 85% Sauvignon et 15% Sémillon, ornée d’une belle étiquette, sent le pamplemousse, c’est un vin de belle couleurjaune ambré, tout en finessearomatique (poire fraîche, fleurs...), et on vous le conseille sur un risotto aux asperges vertes ou un rôti de porc mariné. L’Entre-Deux-Mers Rives, sent la pêche et le lis, il est tout en bouche, friand, vraiment réussi.
Goûtez encore le Bordeaux rouge, 90% Merlot, 10% Cabernet-Sauvignon, classique et corsé, réussi comme le Bordeauxblanc, 85% Sauvignon, 15% Sémillon, parfumé avec des nuances de coing et de bruyère, il est tout en bouche suave, à prévoir sur des crevettes grises ou des sardines grillées.
Une propriété familiale depuis plus de 5 générations. L’encépagement se compose de 65% de Merlot, 15% de Cabernet-Sauvignon et de 20% de Cabernetfranc, vendanges manuelles. Le travail régulier de la terre, dans le respect de l'environnement, est privilégié, excluant tout désherbant chimique et tout traitement chimique systémique. C'est l'observation permanente du vignoble qui détermine les interventions. La faune présente dans le vignoble atteste de l'équilibre naturel obtenu. Sur le terrain, donc, pas de désherbant chimique, l'herbe ne pousse pas parce que son vigneron travaille la terre. Il la retourne plusieurs fois par an, avec des charrues appropriées. Florent Guinjard est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine. A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible. Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit.
Splendide Lalande-de-Pomerol 2019, un vin généreux, très aromatique, avec des taninssoyeux, de bouche dominée par des nuances persistantes de griotte, de cannelle et de fumé, bien charnu. Très classique du millésime, son 2018, de couleur profonde, développe des tanins qui se fondent bien, des arômes de fruitscuits (cassis, griotte), à déboucher sur un rôti de bœuf aux pruneaux farcis ou un lapin sauté chasseur.
Le 2016 est vraiment superbe, dense et bien charnu, qui associe couleur et structure, avec ces notes caractéristiques de cerise et d’humus, charpenté, aux tanins mûrs, de bouche puissante et savoureuse, et d'excellente garde, idéal, notamment, sur des grenadins de veau chasseur ou un sauté d'agneau aux aubergines (à 15,50 €, c’est vraiment un cadeau !) Il en est de même pour son 2015, au nez de cerise mûre, avec des senteurs de groseille et de cuir, c’est un vin généreux et harmonieux, de robe carmin intense, avec une bouche aux notes d’épices et de myrtille, aux nuances de fumé.
Même s’il est savoureux dans sa jeunesse, Roquebrune est un vin de garde comme le montre ce 2008, réouvert cette année, au nez délicat dominé par la cerise et l’humus, un vin coloré et complet, de bouche puissante, avec ces nuances de mûre et de musc en finale. On a aussi la chance d’avoir retrouvé dans notre cave ce 2005, marqué par ce très grand millésime libournais, au nez caractéristique de fruits macérés et d’épices, de bouche riche et fondue à la fois, avec des notes de griotte et de cuir, tout en bouche.
❤❤❤❤❤ Les frères Appollot, Alain et Joël, continuent d?appliquer la même philosophie que leur père, Guy Appollot. Des vignerons qui s?adaptent à leur terroir et savent en tirer le meilleur vin possible, grâce à l?anticipation, au sens d?observation et à leur grande expérience. Chaque année, ils essayent de tirer la quintessence du millésime, avec humilité, s?effaçant devant la Nature, qui reste reine. ?C?est quand on rentre du très bon raisin que l?on fait du très bon vin? ! La matière première est primordiale, pour avoir de jolis raisins à vendanger, nous travaillons beaucoup au vignoble. Les Grands Crus sont élevés, en fonction des millésimes, durant 12 à 14 mois en barriques de chêne français dont 1/3 de bois neuf. Notre élevage sous bois est conduit avec délicatesse pour ne pas masquer le vin, je suis contre les excès, nous privilégions une chauffe moyenne. Nous cherchons à conserver la typicité de l?appellation dans nos vins, nous restons respectueux de notre terroir et ne voulons pas produire des vins hors normes.? Clos Trimoulet Grand Cru est un vin issu d?une dizaine d?hectares, régulièrement primé dans les différents concours internationaux. C?est un vin typé, de belle robe grenat, aux notes de framboise et de mûre, d?épices, de sous-bois, un vin riche, généreux, aux tanins puissants et soyeux, persistant en bouche et d?excellente évolution, à un prix défiant toute concurrence ! Voir leur Montagne-Saint-Émilion Château Chevalier Saint-Georges.
Alain Appollot nous dit ?qu?en 2021, les vendanges ont été rapides, nous avions moins de raisins à ramasser. Suite aux gelées de printemps et aux aléas climatiques durant l?été, la récolte a été réduite, mais fort heureusement, les raisins étaient de belle facture et les vins réagissent très bien à l?élevage. Le 2021 est un vin plutôt gourmand, sur le fruit, qui pourra être apprécié dans sa jeunesse afin de profiter pleinement de la fraîcheur du fruit.
Nous avons à la vente les 2018, 2019 et 2020 : une très belle trilogie de millésimes! Des vins très riches aux tanins assez structurés qui mériteront quelques années de cave avant d?être dégustés. 2020 est une très grande réussite, un vin au très beau potentiel de garde, franchement 3 beaux millésimes.?
En effet, on ne peut que s?enthousiasmer avec leur Saint-Émilion GC 2020, au nez à la fois complexe et intense dominé par les petits fruits noirs, aux tanins bien présents et savoureux, un vin tout en charpente, d?une finale persistante, de garde, naturellement. Dans la lignée, ce 2019, autre grandissime millésime, très savoureux en bouche, structuré, bien marqué par son terroir, gras et persistant, intense en arômes comme en structure, avec ces nuances de cassis et de sous-bois et de réglisse (17 €).
Beau 2018, à la fois dense et soyeux, où prédominent les fruits surmûris, avec des nuances caractéristiques en bouche où l?on retrouve la framboise, la violette et les épices en finale (17 €).
Vraiment superbe aujourd?hui, le 2016, d?une belle couleurrubis, présente des arômes de truffe, de fruits rouges macérés. En bouche, l?attaque est franche, il est souple, d?une belle ampleur, très équilibré. Alain et Joël Appollot
❤❤❤❤❤ On a le souvenir de dégustations mémorables avec Henri Martin, l?une des plus grandes figures médocaines. Animé par la recherche de parcelles nobles, Henri Martin se lance dans la création de ChâteauGloria, relevant d?un travail formidable et d?une démarche inédite dans l?histoire du Médoc, où il réussit à négocier des parcelles issues pour la plupart de crus classés de Saint-Julien pour constituer l?œuvre de sa vie. D?ailleurs le nom de ?Gloria? contribua à la renommée des Domaines Henri Martin. Il acquiert également Château Saint-Pierre, un Grand Cru Classé de 1855, où il va redonner vie et intégrité à cet exceptionnel vignoble. Françoise, sa fille, et son mari Jean-Louis Triaud, Vanessa et Jean, leurs deux enfants et leurs époux respectifs, Orphée et Caroline, assurent le bon fonctionnement des domaines.
On a donc toujours adoré ce grand Saint-JulienChâteauGloria, qui ?écrase? qualitativement un bon nombre de crus classés du coin (bien plus ?standards? et chers), et, une nouvelle fois, l?on ne risque pas d?être déçu par ce majestueux 2019, élevage en fûts pendant 14 mois, savoureux, bien charnu, riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins très équilibrés, ferme et complet, très élégant comme il se doit, tout en couleur et en matière, avec ces notes caractéristiques de griotte, d?humus et de cannelle au palais (52 €, il les vaut largement, voir Éditorial). Superbe et très classique 2018, de robe soutenue, où s?entremêlent les senteurs de sous-bois et de fruits surmûris, aux tanins savoureux, c?est un grand vin typé, de bouche savoureuse (43 €). Le 2017 est un très beau vin, aux arômes persistants de petits fruits noirs mûrs avec des notes de cannelle (37 €).
Plus concentré, le Saint-JulienChâteau Saint-Pierre 2019, élevage en fûts durant 14 à 16 mois, de couleur intense aux reflets noirs, aux arômes de fruits rouges, d?épices, avec des tanins bien enrobés, un vin riche et généreux, à prévoir sur un plat épicé, mais encore bien jeune (73 €). Le 2018 est généreux, ferme, très parfumé, un vin puissant, encore fermé, qui marie élégamment une densité tannique à une ampleur persistante et mérite d?être évidemment attendu (60 €). Le 2017, est intense, complexe, mêlant charpente et puissance aromatique, de couleurpourpre, avec des nuances de fruits rouges surmûris et de cuir au palais (55 €). Famille Triaud
Domaines Henri MARTIN
33250 Saint-Julien-Beychevelle
Tél. : 05 56 59 08 18 Email : contact@domaines-henri-martin.com www.domaines-henri-martin.com
Château d'ANNA
❤❤❤❤ Sandrine Dauba représente la quatrième génération de la famille Roux à produire du vin de Sauternes et exploite aujourd?hui, avec son mari Xavier, un des plus petits vignobles du Sauternais avec deux hectares constitués de plusieurs petites parcelles.
Nous avons bien aimé le Sauternes 2015, tout en finesse, de belle couleur aux reflets or, très harmonieux, mature, aux arômes de fruitsblancs, avec en bouche des notes subtiles de miel, de pain d?épices et de citron confit, d?une grande persistance. Tout comme le 2014, gras, aux senteurs persistantes, de bouche veloutée, il est tout en subtilité d?arômes, de teinte dorée, avec des notes de tilleul et d?abricot très mûr, de garde.
Sandrine et Xavier Dauba